Paru dans la Montagne Centre France le 07/08

09/08/2023 au 31/08/2023
Au plan d’eau de la Roussille, en Creuse : "On est mieux que sur la Côte d’Azur"!
Dès qu’il fait beau, il y a du monde au plan d’eau de la Roussille, à Châtelus-Malvaleix. Les activités ne manquent pas : baignade, location de pédalos et de paddles, jeux pour enfants, parcours dans les arbres, guinguette…
Bien installés à l’ombre, autour d’une table de pique-nique, Jean-Marie et Laëtitia profitent de cette belle journée de juillet en famille. Il est 16 heures. Ils finissent de boire le café, en gardant un œil sur leurs enfants. Les petits jouent dans l’eau.
"Nous adorons cet endroit. C’est très plaisant, raconte ce couple originaire du Pas-de-Calais qui s’est installé à Clugnat au début de l’été. La baignade est surveillée, c’est rassurant. Et les structures gonflables dans l’eau sont gratuites.
Ils apprécient aussi la propreté des lieux. "Tout est bien ici, sourit la mère de famille. Ça fait trois jours de suite que nous venons. On est mieux en Creuse que sur la Côte d’Azur !"
Cela fait 25 ans que des efforts sont faits pour mettre en valeur le plan d’eau de la Roussille. C’est la commune de Châtelus-Malvaleix qui est gestionnaire du site. D’une superficie de six hectares, l’étang est dédié à la baignade et aux loisirs. Un hameau de gîtes et un camping permettent d’accueillir les touristes.
Juste à côté, le plan d’eau de la Prugne (2 hectares) est tourné vers la pêche et la découverte de la faune et la flore.
La communauté de communes Portes de la Creuse en Marche a réalisé d’importants investissements pour aménager les deux sites, en achetant notamment du matériel. "238.000 € ont été investis depuis 2019, précise Guy Marsaleix, le président.
Ces dépenses ont été subventionnées par l’Europe, l’État et le Département."
À la Roussille, il y a tout pour passer une journée de détente. La baignade est surveillée en juillet et août. Cette année, c’est Timothé, un étudiant corrézien, qui a enfilé le fameux maillot rouge.
Les élus veillent à la qualité de l’eau. Pour cela, plusieurs mesures ont été prises : dérivation d’un ruisseau, à sec partiel tous les ans (sept tonnes de feuilles enlevées), interdiction des animaux pour éviter les déjections dans l’eau…
Il y a de quoi occuper les enfants toute la journée à Châtelus-Malvaleix. Dans l’eau, en plus de la structure gonflable, on peut s’amuser sur des pédalos et des paddles. La location se fait à la guinguette (8 et 5 € de l’heure).
Deux zones de jeux ont été aménagées de part et d’autre de la plage : une pour les petits et une pour les grands. Une aire de jeux dans les arbres a également été créée cette année (gratuite, en accès libre).
Les familles apprécient de se reposer sur les plages, côté sable ou côté herbe. "Il y a aussi bien de l’ombre que du soleil. On peut choisir en fonction de l’humeur du jour", apprécie Pascale, qui habite Gouzon et vient régulièrement avec ses deux filles, âgées de 14 et 16 ans. "Elles retrouvent des copines, ajoute-t-elle. C’est la bonne taille ici, il y a un peu de monde mais pas trop."
Selon le maire Jean-François Bouchet, il peut y avoir jusqu’à 500 personnes sur les plages lors des pics du mois d’août.
 
Les locaux racontent que le plan d’eau est régulièrement fréquenté par Anny Duperey.
L’actrice possède une maison non loin de là, dans un village de Châtelus-Malvaleix.
À midi et à l’heure du goûter, tout le monde se retrouve à la guinguette. La grande terrasse en bois, bien ombragée, a beaucoup de succès. "Ça marche bien. Ils privilégient les produits locaux", indique le maire. Des soirées et des concerts sont organisés certains vendredis.
Après le repas, les familles aiment faire le tour du plan d’eau à pied. La balade digestive est très agréable. Deux chemins de randonnée partent du parking. On trouve aussi une base VTT avec huit circuits. Depuis le printemps, le site compte un parcours Terra Aventura nocturne (chasse aux trésors).
"Ça attire du monde. Entre fin avril et fin juin, il y a eu plus de 1.000 passages", chiffre Marie Cheinisse, chargée de mission tourisme à la communauté de communes.
Article de Catherine Perrot paru dans la Montagne du 07/08/23